1. |
Pétales dans la boue
00:57
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2. |
Lutte des corps
05:34
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- Lutte des corps -
Les troupes défilent en cascade
Derrière des nuages brunis
Par les escouades, jamais arides
Et avares d'objets incendiaires
Les couleuvrines crachent la mort
Qui succède à l'attente, patiente et cruelle
Le soir venu auprès d'un feu
En entendant les détonations au loin
Une paysanne réconforte les blessés
Dans la torpeur de l'abandon
Elle réchauffe les âmes finies
Dans le creux de ses hanches
Une fleur blanche pousse sur cette terre
Absorbe toutes les lumières
Et rappelle la lueur pâle et douce
Du regard plein de compassion
A la lutte des corps
L'âme se réfugie dans les profondeurs
Masquées, enfouies dans la douceur de bras
Qui ressurgiront dans le lointain des siècles
Des bulbes serrés s'échappent encore
Les tiges dénudées et fortes
Qui distillent leur beauté
Pétales brillants et pistils vermeils
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3. |
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- Des gueux - sensuels et monstrueux - -
Les gueux paradent dans les rues
Comme dans les gravures d'antan
Ils forment des points striés
Des ombres qui fuient derrière les lignes
Ces visages tordus prennent l'apparence
De paysages animés et tortueux
Qui rendent difformes leurs faces hideuses
Desquelles s'échappent des paroles abjectes
Ils courbent l'échine lorsqu'ils sont châtiés
Pour leurs menus larcins
Mais dans l'exaltation de la rapine
Ils prennent des airs certains de leur crânerie
La cape traînant dans la boue
L'émissaire observe les rues crasseuses
Et se confond aux moeurs ténébreuses
A la bonne gueuse dont on caresse la joue
Pour quelques écus on peut déjà se dévêtir
Dissimulant la rapière, à l'ombre de la curiosité
Empruntant une voie trompeuse
Sans se dessaisir de sa dignité
Dans le fielleux lupanar on conserve
Le meilleur usage de ceux
Avec qui on se mélange, le besoin faisant
Sans prier dieu
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4. |
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5. |
Un destrier noir
05:20
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- Un destrier noir -
Un destrier noir fend la plaine
Vers des horizons lointains
Ses vêtements flottants dans l'air
Forment des ondes flamboyantes
Courant vers la postérité aveugle
Il tient au bout de son épée
Les résolutions savantes
La volonté sacrée
Le sang coule sur la lame
D'une rapière pâle
Au sommet d'une montagne
Désignant les cieux
Aux confins du monde on croise
Son destin, dans les yeux
D'une femme à la beauté
Des jours ténébreux et sensuels
Un visage caché derrière une longue chevelure
Se dévoile au duelliste
Enfoui dans sa cape sombre, contemplant
La blancheur de sa peau qui lui évoque la neige
Les grâces de l'abandon
Sont comme une rapière qui transperce la chair
Laissant apparaitre les fluides
De la mort ou de l'amour
Un ange donne l'élan à une scene subtile
Lorsque le silence provoque les choix
Le son du départ a retenti
Au son du galop du destrier ébène
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6. |
Roses blanches
04:18
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- Roses blanches -
Quelques roses blanches
Épousent un nuage qui grossit
Dans l'horizon incertain
Où se confond mille nuances
Elles rappellent les jours
Où l'on oubliait
Notre joie à combattre ensemble
Dans mille batailles splendides
Gagnées au fil de l'épée
Pour la gloire du lys
Qui a illuminé notre chemin
Du firmament aux ténèbres
Les pétales graciles
Ont les courbures des volutes
Qui entourent notre courage
Comme les barreaux d'une prison
Les tertres grossiers décrivent
La valeur des guerriers
enterrés au milieu des champs
souillés par le sang
Où les racines puisent, sous terre
L'essence de l'être
Qui rend les fruits charnus
Puis resplendissent dans la blancheur
De pétales magnifiques
Tombant des cieux divins
Mourant sur les sols
Aux cruels matins
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7. |
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